Dans le métier de prothésiste ongulaire, il y a des moments ou le planning déborde… et d’autres où les rendez-vous se font rares. Ces périodes creuses peuvent être source de doute, de frustration, voire de remise en question. Pourtant, elles ne sont pas synonymes d’échec. Au contraire, bien gérées, elles peuvent devenir des tremplins pour évoluer, se recentrer et consolider son activité.
Comprendre que c’est normal
Avant tout, il est important de déculpabiliser. Toute activité a ses cycles.
Les vacances scolaires, les rentrées, les changements de saison, les imprévus dans la vie des clientes… Autant de facteurs qui influencent naturellement la fréquentation d’un salon.
Ce n’est pas une question de compétence ou de popularité : c’est une réalité du terrain.
Utiliser ce temps pour soi et pour son entreprise
Mettre à jour ses visuels
Profiter du calme pour refaire ses photos, préparer du contenu pour les réseaux, réorganiser son feed Instagram ou même repenser sa charte graphique.
Analyser ses prestations
Quels sont les services les plus demandés ? Ceux qui rapportent le plus ?
Et ceux qu’on n’aime plus vraiment faire ? C’est le moment d’ajuster son offre.
Faire le tri dans son matériel
On accumule vite dans ce métier! Trier, désinfecter, jeter les produits périmés, commander ce qu’il manque… permet de repartir sur de bonnes bases.
Réfléchir à sa stratégie
Comment attirer une nouvelle clientèle ? Faut-il se former sur une nouvelle technique ? Mettre en place une carte de fidélité ? Ce recul est souvent bénéfique.
Prendre soin de soi pour mieux revenir
Être à son compte, c’est aussi savoir ralentir sans culpabiliser. Profiter de ce temps pour se reposer, revoir ses proches, sortir, dormir plus, se nourrir mieux… Ce n’est pas perdre du temps, c’est recharger les batteries pour mieux performer ensuite.
S’entourer
Les périodes creuses peuvent isoler, surtout quand on travaille seule.
C’est l’occasion de reprendre contact avec d’autres pros, échanger sur ses ressentis, partager ses doutes ou ses astuces. Beaucoup traversent la même chose. Se soutenir entre collègues permet de relativiser… et souvent, de relancer l’énergie.
Ce n’est pas le creux qui compte… mais comment on le traverse Les périodes calmes ne définissent pas la valeur d’une prothésiste ongulaire. Elles sont la pour poser les bonnes questions, faire un pas de côté et souvent… revenir plus forte. La motivation, ça ne se trouve pas toujours dans le planning, mais dans la vision qu’on a de son métier, de son impact, de sa progression.
Alors la prochaine fois que le téléphone sonne moins, ne panique pas : respire, ajuste, investis sur toi. Ce n’est pas une pause, c’est une opportunité déguisée.
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